Il paraît que l'instrospection, ça me connaît... (trop bien). Un jour, quelqu'un m'a dit que je ne partageais pas ma souffrance parce que c'était la seule chose qui m'appartenait. Vrai.
Parce qu'on ne fait que dissimuler, sans arrêt, toujours, tout le temps, dans un monde hypocrite. Parce que je suis fatiguée et que je trouve ça profondément injuste que personne ne me prenne au sérieux, même quand je dis les choses sans équivoque et que, par la même occasion, je me sens parfaitement seule. Le comble c'est que même les gens qui me veulent du bien et me disent "les gens ne te prennent pas au sérieux" (sous entendu "moi,si") ne m'accordent eux-même aucun crédit. Dramatique, mes bons amis. Et quand, en plus, on se décharge sur moi de sa propre souffrance, là, c'en est trop. Mais, quoiqu'on en dise, personne ne voit, n'entend, et ne comprend.
Parfois, je songe au Karma... Mais je me dis que j'ai vraiment du être la pire personne du monde, dans une autre vie ! Quand on demande la paix de l'âme, bien souvent il s'agit d'un luxe... Il serait parfois un peu responsable de s'interroger sur la répercussion de ses actes et paroles... mais tout le monde s'en fout, trop ccupé à regarder son nombril.
Et moi, malgré les masques et les apparences, je m'enferme, toujours un peu plus dans la souffrance et la solitude. Déballage de vie privée, me direz-vous. Certes, mais c'est un peu là mon dernier espoir de trouver un écho à mon mal être. Car, c'est en partie à cause de ça qu'il est si dur de recréer le lien affectif avec mon fils après la séparation des 12 jours à la maternité. Laissez moi donc en paix et sachez-le, vous êtes profondément aveugles et injustes.
A bon entendeur...
Frénégonde