L'être humain moyen me fatigue et m'ennuie abyssalement, mes bons amis : que ce soit les bien-pensants, les raisonnables, les "monsieur et madame tout le monde", permettez moi de penser quils manquent cruellement de fantaisie.
Quelqu'un me dit un jour "tu es comme moi, tu n'as aucun juste milieu", et c'est sans doute ce que cette personne a dit de plus censé dans sa vie. Sauf qu'a 25 ans, j'ai décidé de l'assumer, cette absence de juste milieu, de l'aimer, même. Et donc j'aime les gens "extrêmes"... excepté bien évidemment les gens extrêmement cons.
Qu'ils aient un look improbable, une personnalité et un caractère hors normes, Frénégonde aime les gens qui vont au bout de ce qu'ils sont. Notre bonne vieille société nous impose une banalisation consternante : pour s'intégrer, il faut ressembler à tout et à tout le monde. Et bien j'ai décidé de le refuser. Sans pour autant me reposer sur mes lauriers en disant "je suis comme je suis et je vous tartine d'excréments" : assumer ses goûts, ses envies et ses besoins n'est en rien incompatible avec la tentative acharnée bien que désespérée de travailler sur des défauts qui vous rongent de l'intérieur et qui pourrissent vos relations aux autres.
En un mot : j'aime les gens entiers, et pars donc de ce pas m'acheter une personnalité, trop longtemps anihilée sous le joug tyrannique et toxique de ma dégénérée de génitrice.
Bisous, Maman !
Yours, me or whatever...
Frénégonde
PS : C'est mon conformiste (bien qu'ayant un caractère tout à fait hors norme, c'est pour ça que je l'aime, je crois) de mari qui va adorer que 'jassume mes goûts, pour le moins... particuliers .