Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 août 2014 3 20 /08 /août /2014 22:47
J'aime pas... les mères parfaites

 

Maman de son état, la douce Frénégonde est une mère certes "motherfuckin' incandescente" mais non parfaite, loin de là, voire indigne à en croire ma douce, tendre et fort diplomate moitié.

Et les mères parfaites sortent par mes fort beaux yeux. La mère parfaite, qu'est-ce à dire que ceci ? La mère parfaite a tout lu, tout vu, tout entendu sur ce merveilleux moment qu'est la grossesse et, suite logique, la parentalité. La mère parfaite achète le meilleur pour son bébé (non, soyons réalistes, la mère tout court achète le meilleur pour son bébé, il me faut à juste titre balayer devant mon auguste porte). Mais la mère parfaite achète toujours MIEUX que vous. Que voulez-vous, elle est parfaite.

Elle est en outre dotée d'un fabuleux esprit de compétition, et de rejetons confinant au génie... A les entendre leur progéniture, à peine démoulée, parle, tente de marcher s'habille en 16 ans a 3 mois, et l'expose à qui veut l'entendre. Son enfant est toujours plus grand, plus doué, plus merveilleux que le vôtre. La mère parfaite n'a pas vraiment intégré le fait qu'on s'en tamponne relativement sévèrement. A croire qu'elle essaie de vous refiler des complexes, pauvres hères de sous parents que vous êtes.

Elle trouve tout absolument meeeeeeeeerveilleux, fait profiter les réseaux sociaux de sa grossesse minute par minute (pour ne pas dire seconde par seconde) et ce, dès la découverte du Saint Graal, aussi connu sous le nom de test de grossesse urinaire positif. Grossesse qu'elle a forcément difficile et éprouvante (c'est une femme très à plaindre voyez-vous?) mais malgré tout tellement merveilleuse. La mère parfaite aime être vue comme une mère courage, c'est trop hype. Elle connaît "J'attends un enfant" et "J'éleve mon enfant" de Régine Pernoud par coeur, parce que oui, élever un enfant, c'est écrit dans les livres. Elle est un gentil mouton, en fait, cherchant à produire un merveilleux bambin formaté à souhait petit camion tutut pour les garçons petite robe de princesse tirlibibi pour les filles (la théorie des genres, tell 'bout that... et je suis mariée a un Italien du Sud -profond-, je maîtrise mon sujet, et pourtant... là n'est pas la question)

A ses heures perdues, la mère parfaite est médecin (non, pas la mère ninja hypocondriaque qui fait du système D en essayant de trouver ce qu'a bébé, non LA VRAIE). Elle sait toujours tout mieux que les médecins, qui ont fait 10 ans d'études mais c'est pas bien grave, qu'importe, elle prend la liberté de ruiner l'équilibre alimentaire de sa douce progéniture sur des suppositions. (nous ne parlons encore une fois pas de l'instinct maternel qui nous fait dire "non la il y a un VRAI truc qui cloche, cherchez encore msieur le médecin") . Et "quand elle est fatiguée d'inventer des maladies à son enfant, elle en invente au vôtre" (citation de Dame Jea, philosophe du XXIeme siècle ou je ne m'y connais pas, foi de Frénégonde). Les pédiatres et les médecins, c'est mainstream, vive Doctissimo.

La mère parfaite a un intérieur impeccable quel que soit son nombre de rejetons. Comprenez bien braves gens sous intelligents, ses enfants mangent proprement a 6 mois, ne bavent jamais, ne vomissent pas et, bien évidemment, ne font pas caca. Faire caca, c'est sale. Leurs petits génies ne détruisent rien non plus, je commence à songer que ces enfants là viennent d'ailleurs... (je vous passe le comparatif avec Ultrogoth Destruction et Adalbert Désolation, respectivement 1 et 3 ans, qui font de ma vie et de mon intérieur le plus doux des Enfers cataclysmiques, mangent de la Terre et sucent des feutres, gribouillent les murs, urinent sur le canapé et étalent leur nourriture prédigérée a qui mieux mieux sur le magnifique linoléum gris crotte de mouche de mon luxueux HLM)

La mère parfaite à une vie sociale merveilleuse, des loisirs, un teint frais et une vie "so épanouissante" dont elle nous rebat les oreilles à longueur de temps, même si, encore une fois, elle ne l'a pas compris, on s'en badigeonne le nombril avec le pinceau de l'indifférence, pour ne pas dire qu'on s'en tape. Les cernes, le nez dans les couches et la tenue de combat "maman est confortable pour affronter le vomi" ? Très peu pour elle, elle se veut pimpante, câlins, bisous et fiesta dès les premiers mois. J'ai personnellement traîné mes pyjamas, mes cernes, mon fasciès fatigué et non maquillé ainsi que mon néant absolu de vie sociale pendant des mois... c'est le jeu ma pauvre Lucette !

Last but not least, la mère parfaite est DI-PLÔ-MEE (repeat after me) si, si. Elle l'affiche, le tartine le sur-répète, c'est connu, pour être mère il faut un diplôme d'Etat. Sa maison est une crèche et "j'applique plein de gentilles méthodes qui font que mon enfant est plus éduqué comme un caniche que comme un être humain". Bizarrement, j'en connais des Mamans estampillées CAP petite enfance (dédicace à Dame C. qui signe là sa première apparition sur ce blog), qui n'en font pas tout un plat et qui sont des Mamans rocks, pas prises de têtes... Et avec des chouquettes so rock'n'roll. mais Diantre, que faisaient nos grand mères sans diplômes ?

Le débat qu'on est en droit d'ouvrir est le suivant : "la mère parfaite, est-elle un être humain" ? Ne voyez dans ce modeste pamphlet aucune jalousie, je laisse les mères parfaites à leur morne et plate perfection et à leur happiness de Bisounours sous acide, et reste intimement convaincue que ce qui rend la vie (de mère) intéressante, ce sont ses imperfections.

Yours, faithfully,

Frénégonde

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 11:23

http://img.over-blog.com/500x211/2/79/57/77/hypocrite.jpg

Comme toute médaille a son revers, celle de la bienséance est l'hypocrisie, braves gens. Et cela sort par mes délicats yeux, que j'ai fort beaux, me direz-vous. 

L'hypocrite est difficile à démasquer, souvent. Nonobstant, il existe des hypocrites stupides qui se tirent une balle dans le pied tout seuls, l'hypocrite est bavard, que voulez-vous. Il est agréable, quoique bien souvent mauvais acteur, l'hypocrite surjoue. Son manque de spontanéité manifeste le trahit régulièrement. 

Un peu (trop) doucereux, cette vile niquedouille sait parfaitement vous faire les yeux doux quand il a besoin de vous... ou juste après vous avoir calomnié à la discrète, même pas peur. Car l'hypocrite n'aime pas l'hypocrisie (comprenez, il la pratique à l'insu de son plein gré, evidémment) , c'est pourquoi il descend tout et tout le monde, vous pensant trop idiot pour gigoter des neurones et vous dire que les probabilités que vous preniez pareil quand vous n'êtes pas là sont affolantes. 

Potineur, désoeuvré et lâche, il assume tellement ses propos qu'il vous fait risette. Assumer, c'est trop dur, l'hypocrite est une fiotte avérée. Aimant à déblatérer sur des histoires dont il ne sait et ne saura jamais rien, il répand son fiel gratuitement, histoire de remuer la fosse à purin et choisit toujours le moment opportun pour le faire. La grande classe, jusqu'au bout.

Ce qu'il y a de délectable avec eux, c'est de les admirer nous jouer leur spectacle de Guignol, lorsqu'on n'est plus dupe. Le dindon de la farce n'est pas forcément celui que l'on croit. Et après tout, grâce à eux vous apprenez des tas de choses sur vous-même. Frénégonde, pour sa part, est une espèce d'immonde créature manipulatrice et perverse sur qui la moitié de sa ville natale est passée. 

J'ai pour principe de toujours assumer mes dires, que l'on vienne me demander des comptes ou pas (le fait que je sois beaucoup trop gentille ne fait pas de moi une hypocrite) et si les hypocrites en faisaient autant et surtout s'occupaient de leur séant avant de s'occuper du nôtre, le Monde serait un endroit plus beau. 

Balayez devant votre porte et vivez en paix.

Yours, faithfully,

Frénégonde

Partager cet article
Repost0
6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 15:28

http://s3.e-monsite.com/2010/11/25/74858207grocon-jpg.jpgIl est toujours intéressant de creuser. A toi le grand offusqué qui a absolument tout foiré dans sa vie et qui aime remuer la merde. A toi le pauvre con adepte des come back, toi qui n'a aucune face et encore moins de couilles... Sous le couvert du chic type fiable on a toujours un immonde rapace lâche et dégueulasse. Mec c'est pas parce que t'as raté ta vie que tu dois faire foirer la mienne, pauvre psychopathe. Mais c'est qu'il y en a qui feraient presque passé le gratouilleur autiste d'artiste raté pour un enfant de choeur (et Dieu sait qu'il y a un fameux boulot) ... lui au moins ne s'est jamais caché d'être une raclure. C'est peut être la seule chose à porter à son crédit, mais au moins, il y en a une. Le Monde est peuplé de gens laids, égoïstes et complètement tarés...

J'aurais donc mis le temps, braves gens, vraiment, mais 2014 sera une année sans connard ni connasse. Les gens ne s'encombrent pas de principes je vois pas pourquoi je le ferais... Plus je connais les gens plus j'aime ma tribu.

 

Or donc brûle en Enfer, on se reverra là bas, sale con. 

Partager cet article
Repost0
29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 22:31

http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRghlwBkQZ-mhhmYQHYLffthZtJyiusNXMlx0-I4RztR2oJjiCYBFRSDNLY

Va donc s'en suivre, vous vous en doutez, mes très chers, une typologie du malsain non exhaustive mais plutôt carabinée, vous en conviendrez.

Il a été donné a votre humble Frénégonde de croiser dans sa courte mais d'ores et déjà trépidante vie des gens malsains a des degrés divers... et avariés. Pourtant je crois à un moment donné avoir touché le fond. 

Le malsain quésaco ? 

En règle générale, le malsain cache bien son jeu. Déambulant affublé plus ou moins comme vous et moi, il ne porte malheureusement pas de "parental advisory unhealthy person" collé sur son front, qu'il a fort laid puisque, bien sûr, seule la beauté intérieure compte. Le malsain est en règle générale foncièrement égoïste, voire égocentrique... on a que l'amour qu'on s'octroie. Doté en règle générale d'une idéologie franchement bizarre mais très variées (du néonazi notoire au gougniafier qui se prend pour un genre de messie et qui compte créer sa propre secte), le malsain est manipulateur et tente de convaincre tout et tout le monde du bien fondé de son idéologie aussi gerbos que psychédélique.

Le malsain est malsain. Bah quintessence même du pléonasme, me direz-vous. Le malsain aime les choses glauques, de l'art douteux aux bastons dans les bars en passant par "j'ai 16 ans mais je me fais 3 ou 4 filles en même temps pour garder la meilleure". Moui... moeurs discutables moralement, me direz-vous. Moi ? Puritaine ? Vous n'y songez pas, j'exècre le puritanisme, mais de là à aller se rouler dans un buisson en plein bad trip, faudrait pas pousser Mémé dans les orties... surtout quand elle est en short.

Le malsain est manipulateur, toujours, schizophrène, souvent. Tentant de vous faire croire qu'il ne vous veut que du bien, il vous conduit plus ou moins lentement mais très très surement au désastre psychologique, vous, bonne âme qui croyez encore en le genre humain (cf "comment je suis devenue misanthrope"). Car le malsain est bien souvent du type pervers narcissique (Hi mom !). Et quand le malsain est très (bien trop) proche de vous, vous ne pouvez croire qu'il est foncièrement mauvais et qu'il vous veut du mal? Non, vous ne pouvez décemment pas croire une telle chose. Détrompez-vous ! Le malsain n'aime que lui même et vous sacrifiera sans pitié sur l'autel de sa pseudo vie sociale parce que le plus a plaindre, c'est lui, forcément. Le tout en arrivant bien souvent a vous perduader que la vile créature, c'est vous. Subtil travail de manipulation acharnée de vous même et de votre entourage, le malsain cache bien son jeu, vous ais-je dis, voyons !

Le malsain a parfois aussi des moeurs sexuelles bizarres (très bizarres mais nous n'entrerons pas dans ces sordides détails...) se tâtant généralement entre la vache et le prisonnier, sans en avoir l'air, quand il n'est pas tout simplement un déviant sexuel pur et simple. (non, non, nous n'entrerons pas dans les détails !!!). Et oui, ces différentes déviances sont malheureusement cumulables entre elles, dans le cas où vous vous poseriez la question.

Toute situation que vous trouveriez glauque, effrayante, stressante, carrément barrée voire gerbos (qui a dit "malsaine, quoi!" ?), il s'en délecte, se roule dedans parce que oui, ça le fait rire et il aime ça. Le malsain est psychologiquement atteint, c'est indiscutable.

Toutefois, il me parait là indispensable de dissocier l'être malsain naïf de l'assumé. Car oui, il existe des gens totalement malsains (mmmh je tente de battre le nombre d'occurences du mot "malsain" en un seul article oui oui) mais persuadés qu'ils sont parfaitement normaux cui cui les petits oiseaux. Ceux-ci sont le plus souvent inoffensifs (rendons a Jules ce qui est à César) mais vous donnent une irrésistible envie de crier "WHAT THE F*CK ???". Mais non, c'est parfaitement normal d'être émoustillé par un cactus ! (exemple purement fictif)

En bref, les grands méchants malsains nous pourrissent la vie, et votre humble Frénégonde a pris la très saine décision de les bouter hors de sa vie, telle Jeanne d'Arc boutant les Anglais hors de France. 

Et toc ! 

Yours, faithfully not so unhealthy

Frénégonde

 

 

Partager cet article
Repost0
30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 09:41

http://blogs.voyance-astrologie.wengo.fr/files_experts/content/experts/10514/AMOUR.jpg

Aaaaah l'amour, braves gens. Ca va, ça vient, ça fait mal et ça fait rien, mais cela donne à penser à mon auguste encéphale en surchauffe (et en manque de sommeil, certes). Depuis quand l'amour a pour but premier de vider ses bourses et non de remplir son coeur ? L'amour des magazines, des couples de stars (hum !) et des contes de fées "cui cui les petits oiseaux" a-t-il d'ailleurs jamais existé ? 

 

Permettez à la douce philosophe du dimanche d'en douter. Et si, autour de vous, il y a toujours un couple "guimauve et youpi tralala", grattez un peu, vous y trouverez des merveilles. Force est de constater que l'être humain heureux est parfaitement chiant, mais surtout jamais vraiment heureux (cf  Trop heureux pour être honnête ? Chronique des réseaux sociaux).

 

L'être misanthrope (bien que fort délicat) que je suis s'effare chaque jour du peu de conséquence et de l'égoïsme pur de l'être humain en matière de "sentiments". Les connards savent-ils aimer (au temps pour le lyrisme de ma prose...) ? Vaste débat. On m'a dit et répété que oui, a leur manière, je me refuse a y croire et leur souhaite de brûler en Enfer (Moi ? Mauvaise? Vous vous méprenez) et de laisser l'amour aux âmes et aux coeurs nobles. Quand je vois comment l'Homme est capable de traiter ses semblables au nom de l'Amour, j'ai envie de partir courir dans les bois en hurlant. N'est ce pas bucolique à souhait  ? 

 

En bref, "l'amour est enfant de la consommation" pour continuer à citer Stromae, l'homme qui a compris beaucoup de choses à la vie (on trouve ses philosophes où on peut et ce ne sont pas forcément ceux qui en parlent le plus qui... enfin vous connaissez la suite) : on nous vend des sentiments virtuels, achetés sur internet, on nous achète à grand coup de "fête des amoureux" histoire de nous faire rentrer dans les codes sociaux ... Le "fast love" est devenu un phénomène de société... Bigre, nos coeurs sont-ils à vendre ?

 

D'un point de vue tout à fait personnel votre humble Frénégonde est intimement convaincue qu'on ne connaît pas l'amour, le vrai, celui avec un grand A, tant que l'on n'a pas eu d'enfant (et soigné sa dépression du post partum... mais ceci est une autre histoire). Tout d'abord parce que l'amour d'une mère est inconditionnel... du moins la plupart du temps et parce que si une naissance cataclysmique (et une dépression du post partum... quoi, je me répète?) fait des dégâts sur un couple, une naissance heureuse peut réparer bien des maux sur des coeurs qui souffrent. Oui, Frénégonde est poète à ses heures perdues... Parce que l'amour, le vrai, n'est pas fait de strass de paillettes et de grandes déclarations aussi creuses qu'enflammées. Parce que l'amour c'est être là pour l'autre, quoiqu'il arrive, de résister malgré les gens mal intentionnés qui aiment détruire gratuitement, c'est être là, toujours, connaître l'autre par coeur mais ne jamais s'en lasser. Et pas envoyer "love" au 8 200 200. 

 

A bon entendeur, salut.

 

Yours, faithfully

Frénégonde

 

Partager cet article
Repost0
20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 09:48

http://cdn2.laurentmarre.com/wp-content/uploads/2010/05/Artiste-takashi-Murakami-011.jpgUn artiste raté quésaco, vous me direz ? Voici donc un sujet fort incandescent sur lequel se pencher. Car, encore une fois, l'artiste raté est fatalement une caricature, mes très chers. 

L'artiste raté est drogué, souvent. Faux modeste, toujours. Il se plait à écumer les bars, histoire de s'imbiber d'alcool et de se battre, parce que se battre, ça fait artiste torturé ou à défaut ,Johnny Depp dans ses jeunes années (qui a dit Johnny Depp, au moins, il a du talent ? ). Et ça, c'est hyper cool. 

Le susnommé cuistre (parce que oui, c'est un cuistre) aime en faire des tartines : l'artiste raté est mégalo, pauvre de nous. Avec lui, tout est décadent, démesuré. Il crée sous substances, parce que, parait-il, ça ouvre le champ des possibles. Et si en plus, il traîne un dossier psychologique dont l'épaisseur ferait pâlir d'envie n'importe quel Vidal qui se respecte, ce n'en est que mieux. Un peu (beaucoup) schizophrène, un brin bipolaire (c'est hyper à la mode) , complètement dépressif, névrosé comme il se doit, violent, alcoolique et toute pathologie étiquetée "artiste maudit" peuvent être versées à son crédit. Réjouissons-nous, c'est trop "hype" youpi youpi tralala. Un autre aspect de sa mégalomanie consiste à s'autociter (après tout, on n'a que les luxes qu'on se paie, braves gens) et à se la jouer très "je ne vis que pour mon art, I'm a poor lonesome cowboy" et tout un ramassis ignoble de clichés mièvres et "so bohème", censés émouvoir les pauvres âmes sensibles et vulnérables.

L'artiste raté aime l'Art. Toute forme d'Art. Il voit l'Art là ou il n'est pas, aime des choses complètement déjantées voire morbides, parce qu'il est non conformiste, voyez-vous. Et en plus, il soigne son image de marginal-qui-veut-découvrir-le-monde. Oui, notre artiste raté se prépare a une vie formidable. Précisons fort utilement qu'il a 5 ans dans sa tête, ou un syndrome de Peter Pan carabiné, c'est vous qui voyez. Il n'aurait, de l'avis de votre douce Frénégonde, point fait tache dans la grande période hippie que connut notre société : Peace devant et Love derrière (eh si !), la vie est formidable, surtout quand on fuit toute forme de responsabilité, d'engagement ou de cohérence et que surtout, surtout on n'assume absolument rien de ce qu'on dit, ce qu'on fait ni de ce qui nous arrive parce que "la vie c'est comme ça". Forcément, sortir les doigts qu'il a coincé dans son séant minable lui demanderait un effort significatif , et ça, ça le fait frémir d'horreur. Ledit spécimen est également allergique a toute forme d'effort quel qu'il soit. La méritocratie, très peu pour lui. il compte sur la chance et le Destin.

Or donc, la question que nous sommes en droit de nous poser est la suivante : faut-il forcément être dénué de toute forme de talent pour être un artiste raté. Mhhh vaste débat, me direz-vous. J'évoquais précédemment la chance : l'artiste raté n'en manque pas, abondant ainsi dans le sens de l'adage "il n'y a de la chance que pour la canaille". Il a des connaissances dans le milieu, il les exploite, quand il n'a pas tout simplement une chance insolente qui développe chez lui le complexe de Dieu. Car s'il a, a mon humble avis, un minimum de talent (pour être reconnu par ses pairs, en général, c'est utile) l'artiste raté est persuadé qu'il est un Etre supérieur, voyez-vous. (il y a du mal de fait, je vous l'accorde). Le talent étant en outre une question de point de vue, à ce compte là, mon Adalbert de fiston est un virutose de la musique. On peut donc retourner le problème dans tous les sens, braves gens, on peut avoir du talent ET être un artiste raté. Car l'affreuse personnalité grandiloquente du spécimen traité ici réduit malheureusement à néant les fruits de son travail, c'est bien dommage. 

L'artiste, le vrai, est humble et discret, car il n'a rien à prouver et vit effectivement pour ce qu'il crée. Mais lui, n'a pas le besoin de le hurler à la face du Monde entier pour se rendre intéressant et combler le vide intersidéral de son existence.  Et si vous pensez que je pense à la personne à laquelle vous pensez, vous avez là entièrement raison. 

Pour conclure, je dirais que "ars longa, vita brevis sed merda aeterna est", parce que, c'est comme ça.

Yours, faithfully

Frénégonde 

Partager cet article
Repost0
10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 02:15

http://p2.storage.canalblog.com/20/17/794150/59887022.jpg

Et oui, à l'instar de l'homme pressé, Frénégonde est omniprésente et omnisciente. Je traitais, voici un an, des fantastiques Woo Girls virtuelles, dont la vie n'était qu'amour, eau fraîche et sucre d'orge. Grand bien leur fasse, ceci dit, le point central de l'interrogation résidait dans le fait d'étaler un peu trop ostensiblement un bonheur extatique a grand renfort de "Mamoooooooooooooooooour " de "hiiiiiiiiiiiiiiiiiiii" de "oooooooooooooh" de "choupinouuuuuuuuuuu" "amour de ma viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie" autre <3 <3 <3 à vous coller des remontées acides à faire pâlir d'envie un citron vert... 

Bien, gentes Dames gentils Damoiseaux gentils Messieurs, 100% des Woo Girls étant aujourdhui en instance de divorce, ceci confirme 2 choses. Dans un premier temps, que le mariage est le plus sûr chemin vers le divorce mais ça, vous le saviez déjà. Et dans un deuxième temps que la perspicacité cynique de votre humble (mais indubitablement douée, sur ce coup là) Frénégonde à encore frappé un grand coup. Comme quoi, n'en déplaise à mon doux Gontran, ma vision globale du genre humain n'est pas si daubée que ça, en définitive. 

Je suis fielleuse mais je me soigne ... ou pas .

"That's all Folks" 

Frénégonde

 

 

Partager cet article
Repost0
8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 21:16

http://www.confianceenmoi.fr/wp-content/uploads/2012/02/egocentrique.jpgAh mes braves gens ! N'avez vous jamais eu le déplaisir de croiser la route d'un égocentrique, ce "moi je"  insupportable, dont la passion première est de s'admirer le nombril en se disant que, décidément, il a beau être quelqu'un de merveilleux, sa vie est trop dure.

Car l'égocentrique a, en général, une tendance dépressive et se vautre dans son malheur avec complaisance. Car, quand il est malheureux, on s'occupe de lui, pauvre doubidou. Vous faisant sensiblement comprendre que SES problèmes sont plus importants que les vôtres (comment ça, le but de la conversation, à l'origine, c'était de prendre de vos nouvelles ?) et que, à situation égale "lui c'est pas pareil", il est donc le plus malheureux du Monde entier, que dis-je, du Cosmos, et adore s'en targuer, quand il ne pousse pas le grotesque jusqu'a le manifester par de grandes démonstrations creuses consistant a se taper la tête contre les murs. Que voulez-vous, ils n'ont, dans ces moments là, rien de mieux à faire, a part peut être de tourner en boucle sur la cruauté du destin. Car évidemment, l'égocentrique n'assume jamais rien et s'en remet à la fatalité, c'est tellement plus simple. 

Car ne croyez en rien ses viles paroles, s'il essaie de vous faire prendre des vessies pour des lanternes en vous exposant à quel point sa vie est merveilleuse, elle est surtout et avant tout remplie d'un vide abyssal. Car l'égocentrique est vain, voyez-vous. Et à l'instar des gens prétentieux, il m'est avis que les égocentriques cherchent avant tout à attirer l'attention sur eux-mêmes et ne raisonnent que par rapport a eux-mêmes que pour masquer la piètre opinion qu'ils ont de leur petite personne. Du moins, je l'espère ; dans ce cas au moins, l'espèce humaine ne serait alors pas un gigantesque fruit pourri (ah ! Frénégonde et son optimisme forcené).

Le seul et piètre divertissement que peuvent nous apporter les égocentriques quand on les regarde de loin confine a la Comedia dell'arte. Dindon de sa propre farce, avec lui tout prend des proportions fantastiques : de son petit déjeuner a ses délires paranoïaques en passant par les endroits insolites qu'il fréquente parce que, forcément l'égocentrique est un être à part. Mais surtout, surtout, il est persuadé que sa vie vous intéresse et se donne le plus grand mal pour que vous n'en perdiez pas une miette, quand vous n'aspirez qu'à une douche, un bon Grangé (lui, au moins il a de vraies histoires à raconter) et une bonne nuit de sommeil. 

A bon entendeur, salut. Mes égocentriques à moi ne sont que viles niquedouilles, qui, profitant de ma grandeur d'âme, on syphonné mon énergie et ont bouffé mon oxygène.

Yours, faithfully

Frénégonde

 

Partager cet article
Repost0
19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 11:23

http://poupeegothik.p.o.pic.centerblog.net/o/f8b7b0c2.jpgAh braves gens, les fakes sortent par mes fort beaux yeux ! Particulièrement les goths ! Or donc, vous n'êtes point gogoth si vous n'avez pas : 

-2 cm de fond de teint blanc sur votre minois

-du noir tartiné un peu partout avec plus ou moins de bon goût

-des cheveux fort étranges, tant par leur couleur que par leur mise en forme

-des New rocks ... oui, mais été comme hiver (le Goth est maso c'est bien connu) 

-une grosse dépression, voire une tendance sucidaire (encore mieux) 

-une collection impressionnante de CD de metal ... oui, mais de BLACK metal (never too dark to be cool). Parce que le goth est métalleux... Ah je croyais qu'ils écoutaient du batcave, sombre ignare que je suis ! 

-des vêtements invraisemblables. Parce que vous êtes associal, c'est un fait. Mais plus on vous remarque, mieux c'est ... Ah paradoxe, paradoxe, toujours des paradoxes !

Je suis personnellement adepte d'un gothisme plus modéré et passe partout. Dites donc que "je n'assume pas ma différence" ou que "je ne suis pas goth", grand bien vous fasse et peu me chaut, en définitive. La douce Frénégonde porte des vêtements noirs, été comme hiver. Noirs certes, mais légers. Et tant pis pour le poncif, des chaussures ouvertes (sacrilège !). Mes New Rocks restent tranquillement au frais dans mon placard en attendant des jours moins chauds.

Mais rétablissons donc un certain cliché : je hais le soleil. Eh oui, plus le temps est noir et pluvieux dehors, plus j'aime ça. Les tartinades de noir me donnant l'air d'une pré adolescente (en colère, de surcroît) je les ai abandonnées au profit d'un simple trait de liner. Et la dernière fois que j'ai usé du fond de teint blanc, c'était pour Halloween, ce me semble ! Quant à la dépression, j'ai décidé d'arrêter, c'est mauvais pour le moral, et les tendances suicidaires, mauvais pour la santé.

Mes cheveux ? Ils vont très bien, merci pour eux ! Certes, ils sont artificiellement noirs (chers amis, le Dieu Gogoth oublia, dans sa mansuétude, de me doter d'une chevelure noir corbeau, erreur fatale que je me dois de rattraper au moyen de moults artifices) mais d'une coupe tout à fait raisonnable, shame on me. Le black metal ? Oui chef, mais a petites doses : Dany Filth, qui soigne sa laryngite en vain, tape rapidement sur mon système fragile. Frénégonde préfère le pagan folk et le death melodique.

Que dire des vêtements abracadabrants : je les aime ! Mais ils sont tellement difficiles à porter, et avouons-le fort peu fonctionnels, surtout avec un héritier en couches culottes... Force vous est d'avouer que le pipi sur un fort beau Sinister a manches interminables est fort peu incandescent. Je les réserve donc aux soirées, et leur préfère des vêtements tout aussi goths mais plus pratiques : bustiers, tops en dentelle etc etc.

J'ai beau penser que la vie est un vaste merdier (et tant pis pour ma syntaxe ampoulée), que l'immense majorité des gens sont navrants, avoir une culture certaine, être misanthrope et associale au dernier degré, je ne l'étale pas dans une prose lyrico-romantique à deux sous à qui veut bien le lire ! (Quoique ...) 

En bref, les fakes m'énervent. Il me semble utile de préciser que je n'ai absolument rien contre les goths hyper lookés (et tant mieux pour eux si la vie qu'ils mènent leur permet d'être ainsi vêtus et accessoirisés chaque jour), je brocarde ici les adolescents (ou pas) sectaires qui sont persuadés que "si tu ne ressemble pas à un mort t'es pas goth" . Il m'eût semblé que la fameuse culture goth dont ils se réclament prônait la tolérance, tant bien physique qu'idéologique. Et je ne parle même pas des "déguisés" qui s'essaient au look "Morticia" le temps d'une soirée pour faire comme les gens qu'on jalouse... une vie ne me suffirait pas pour vous dire O combien je trouve ça pathétique ! 

So... keep calm and kill zombies ! 

Yours, faithfully

Frénégonde

Partager cet article
Repost0
17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 15:02

http://farm3.static.flickr.com/2155/2406588295_2c6f6f50c8_o.jpgAvant tout, je tiens a commencer par une citation de Frénégonde la Grande (pour être célèbre, l'auto citation, il n'y a que ça de vrai !) : " Trop de guimauve tue la guimauve. En plus, j'aime pas ça, la guimauve."

Trève de billevesées, les gens qui tartinent leur bonheur tel du Nutella sur une crêpe tapent sur mon auguste système. J'ai pourtant essayé de me soigner, mais c'est épidermique, j'en ai bien peur.

Certes, on a le droit d'être heureux, certes on a le droit de le montrer, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Mais en premier lieu, il serait de bon ton d'acheter (voire d'ingurgiter qui sait ? ça peut marcher...) un dictionnaire et/ou un Bescherelle et de bûcher dur sur une révision de la langue française. Je n'ai, quant à moi, pas la prétention de ne jamais faire de fautes (quoiqu'il fût un temps ou c'était le cas, l'écriture SMS est passée par là et ce fût la fin de mon orthographe parfaite) mais :"Jtm tro t le meilleur, j'et jms rancontré kk1 com toi" ou tout autre prose assimilée a une fâcheuse tendance à m'écorcher les yeux et je dirais même très philosophiquement que : "ouille ça pique" ! 

Dans un second temps, cessez les smileys à tout bout de champ suivi d'une bonne demi douzaine de points d'exclamation soulagerait grandement mes nerfs, la grand merci à vous. Je le fais, parfois, la chair est faible, mais pas 25 fois par jour, cela finit par être un tantinet usant. 

Et, pour finir, les hyperboles dégoulinantes de bons sentiments toutes les 2 phrases suivies du célèbre symbole inférieur à 3 (<3) ! Ce sont mes préférées celles-ci. Mais comment diable font ces gens là pour être aussi heureux et intarrissables sur le sujet ? Pourquoi ressentent-ils le besoin d'exprimer haut et fort à grands coups de réseaux sociaux qu'ils sont "casés recasés et en plus avec le ou la meilleur(e) du monde ?" . Ou alors qu'ils auraient épousé une chèvre s'il le fallait mais qu'ils cherchaient juste à se marier, histoire d'être parfaitement sûr, à l'approche de la trentaine d'avoir quelqu'un pour laver leurs caleçons sales et "faire des enfants parce que Sainte Maman commence à nous mettre la pression ?" 

Ce qui m'amène à soulever le problème suivant : Corneguidouille de Sacrebleu, ces gens là sont-ils trop heureux pour être honnêtes ? Un concept qui rejoint quelque peu les Woo Girls, à y regarder de plus près. Exposent-ils un bonheur illusoire dans le but de se faire avaler leur gros mensonge eux-mêmes ? Ou se sentent-ils à ce point obligés de se justifier devant toute la société ? Vaste débat ... 

Tout ça pour dire que les réseaux sociaux ont achevé de me rendre misanthrope . 

Yours faithfully,

Frénégonde.

NB : Il me paraît utile de préciser là que mes propres contacts au sein des réseaux sociaux ne sont point du tout visés. Malheureusement l'option "les amis de mes amis" en paramètre de confidentialité fait des ravages dans mes fils d'actualité. Et me navre chaque jour un peu plus. Moralité : on ne choisit pas les amis de ses amis.  

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de frenegonde-toute-seule.over-blog.com
  • : Des coups de coeur des coups de gueule des reviews de la philosophie à 2 sous de la psychologie de cuisine... Et plein d'autres trucs sympas
  • Contact

Recherche

Liens