Au même titre que les hommes préfèrent les connes, les femmes préfèrent les salauds. Et je sais, en mon for intérieur, que la gent masculine brûle de savoir pourquoi. Et bien, Messieurs, aujourd'hui, Frénégonde vous donne une réponse.
Tout comme nous nous sommes penchés sur la typologie de la conne, appliquons nous à définir un salaud. Le salaud est infidèle, souvent. Egocentrique, toujours. Macho, parfois. Il se plaît à se gratter énergiquement les parties génitales en beuglant "femme, une bière", tirade poétique ponctuée par le rire gras de ses semblables agglutinés sur le canapé. Car le salaud est un animal grégaire. Et partant du principe que qui se ressemble s'assemble, on se retrouve avec une bande de salauds dans le salon en moins de temps qu'il n'en faut à Paris Hilton pour dire "sac à main Louis Vuitton".
Le salaud est mysogine, et rétrograde a fortiori. Sortie de laver ses sous vêtements et de lui préparer à manger, la femme est tout juste un objet décoratif (et, à l'occasion, un sextoy gratuit).
Petite variante toutefois : le salaud "beau gosse à mort", qui vous fait miroiter le Pérou, prendre des vessies pour des lanternes, et vous plante le lendemain matin par SMS parce que vous êtes "trop bien pour lui". C'est que celui-là aime nous prendre pour des abruties finies jusqu'au bout.
Je vous concède que cette typologie est fort succinte, mais les salauds sont légion, et sous de multiples formes, ce qui rendrait une typologie exhaustive fort longue et fastidieuse. La mise au point est cependant faite sur la notion de "salaud" ce qui est tout de même le principal.
Or donc, les femmes préfèrent les salauds. Mais pourquoi, me direz-vous ? Car, visiblement, ceci est profondément ancré dans le masochisme féminin. Car la femme est une grande masochiste, Dame Nature l'a créée ainsi, sans quoi elle ne pourrait mettre au monde un enfant, souffrir pendant des heures à se faire écarteler sur une table d'accouchement, et aimer par la suite le responsable de cette abominable boucherie. Le masochisme est ici une question de survie, donc.
De plus, les femmes ont un maudit syndrome de chevalier blanc et pensent toujours que "oui, mais il va changer, par amour pour moi" et ce, même après la septième paire de cornes avec une septième fille... Mais ouvrez vos mirettes gentes dame : un salaud ne change jamais ! Il a juste un talent indiscutable pour trouver chaussure à son pied (comprendre : une gentille fille un peu niaise qui gobera tout ce qu'il lui dit) Notre bon coeur nous perdra, Messieurs, visiblement, les gentils Messieurs ça nous ennuie ! Après il y a les Flambys, mais je ne détaillerai point ce point là, je heureterais votre sensibilité masculine, au risque d'écorner ainsi l'image de pauvres petites choses fragiles que vous avez de nous.
Yours faithfully
Frénégonde
Et un petit complément de lecture fort instructif pour approfondir le sujet (je sais que vous en mourrez d'envie) link