Si arrêter tabac et alcool ne fut en aucun cas un problème, je commence d'ores et déjà à abhorrer ma grossesse. Qu'on ne s'y trompe pas, je suis comblée d'avoir un petit "chibili bébé bisous tout mignon" pour l'automne, youpi youpi tralala. Votre obligée Frénégonde est (déjà) épuisée, et la perspective de ne pas être libre de ses mouvements une bonne partie de la grossesse ne la réjouit point. Outre les nausées, les vomissements et autres joyeusetés digestives que j'épargnerai à votre esprit sensible, le fait d'être une hormone vivante n'a rien de très plaisant. Belle-maman me dit de rester très calme et que de cette façon, Junior se tiendra tranquille. Sage parole me direz-vous. Mais pas facile à mettre en pratique quand on a envie de pleurer la moitié du temps et de commettre un meurtre l'autre moitié. Les sautes d'humeur, les crises de larmes l'hyperémotivité, ça fait un mois que ça dure mais vivement que ça cesse (si ça cesse au 4ème mois ce qui est loin d'être une promesse). Cerise sur le gâteau, Jack le haricot magique est un surexcité et n'aime pas les déplacements en voiture. Chaque trajet est une vraie torture pour votre douce Frénégonde (qui n'a plus grand chose de doux à en croire son cher et tendre) et je le suppose pour sa progeniture.
Je me plains mais j'ai le droit, je suis enceinte.
Yours, faithfully
Frénégonde