Il est tellement rare de trouver chaussure à son pied, et encore plus au délicat petit pied dodu qu'est le mien, que cela méritait bien un article, gentes dames et gentils damoiseaux. C'est là bien maigre distinction car quand on y songe, l'homme capable de me supporter avec (la plupart du temps) le sourire mériterait une statue, au bas mot.
Votre Frénégonde (et demie) aime quand sa douce moitié grogne de bon matin... avant de découvrir les pains au chocolat dans la cuisine qui lui donnent un sourire au milieu de son minois rempli encore du sommeil de la nuit passée.
J'aime aussi ma douce moitié parce que pour moi, c'est bien évidemment le plus beau du monde. Le plus intelligent aussi (sans qui je ne comprendrais pas un traître mot des documentaires de physique qu'il regarde) et qui prend le temps de m'expliquer de nouvelles choses afin de contribuer au développement de ma culture générale, que je souhaiterai infinie, sans avoir la prétention d'avoir la science infuse, ce qui ferait de la douce et modeste Frénégonde une damoiselle fort prétentieuse qu'il serait peu enrichissant de fréquenter !
La nature humaine étant vile et perfide, j'aime aussi voir la gent féminine se décomposer de jalousie quand je vante les multiples compétences ménagères de M. Frénégonde. Parce que oui, il sait tout faire, même la cuisine.
Et enfin et surtout, j'admire la sainte patience dont il fait preuve pour me rassurer et faire que je me sente bien...
Alors c'est un bien modeste hommage pour quelqu'un de si exceptionnel mais c'est déjà ça.
Yours, faithfully.
Frénégonde